En terre camarguaise, bon gré mal gré, on apprend à faire bano au mistrau. Affronter le maître des vents, c’est la condition pour ne pas rester enfermé chez soi pendant des jours… On sait quand il commence à souffler, jamais quand il va s’arrêter. Alors droit devant, ce n’est pas cette petite bise qui m’empêchera de me rendre au village où un miracle a eu lieu.